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No Man's Land

Une nuit pluvieuse, dans le faubourg résidentiel de Hampstead, au nord-ouest de Londres. Une demeure policée, aux allures de manoir, au coeur d'un parc bordé de ravins, aux frondaisons épaisses. Des bruits de portes se font entendre. Ainsi démarre notre histoire, dans le salon de Hirst, propriétaire de la maison, célèbre homme de lettres rongé par l'alcool, qui vit son déclin dans son monde glacé et silencieux, son no man's land… qui jamais ne bouge… (voudrait-il nous faire croire). Il vient d'inviter chez lui Spooner, un poète à l'existence apparemment plus ordinaire, qu'il a rencontré par hasard le soir-même dans une auberge, non loin de là.
Sorte de thriller métaphysique et fantastique, à l'humour absurde et grinçant, la pièce est un jeu de pistes où il faut suivre les indices. On cherche l'inconnue du problème et on se perd.
Chef d'oeuvre de la littérature théâtrale britannique, "No Man's Land" nous plonge au coeur d'une étude du danger et de la menace. On y observe à la loupe les comportements en y prêtant une attention toute particulière. Ici, on passe de l'intuition à l'analyse.
Loin des clichés, Harold Pinter casse les codes des genres, nous fait passer un mot pour un autre, cherchant toujours à nous confondre, avec son humour légendaire, si corrosif et jubilatoire.

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